La douleur est une « expérience sensorielle et émotionnelle désagréable », une sensation subjective normalement liée à un message de douleur, un stimulus nociceptif transmis par le système nerveux. On distingue principalement deux types de douleur, aiguë et chronique :
- la douleur aiguë correspond à un « signal d’alarme » de l’organisme pour inciter à une réaction appropriée en cas de remise en cause de son intégrité physique, soit par un traumatisme (brûlure, plaie, choc), soit par une maladie;
- la douleur chronique, l’installation durable de la douleur, est considérée comme une maladie qui peut notamment être le signe d’un dysfonctionnement des mécanismes de sa genèse, on parle alors de douleur neurogène ou psychogène.
Cette sensation, de désagréable à insupportable, n’est pas nécessairement exprimée. Pour l’identifier chez autrui on peut faire le diagnostic de la douleur en se référant à des effets observables, par exemple des changements de comportement, d’attitudes et de positions du corps pour les douleurs chroniques.
Les traitements de la douleur sont multiples, les études sur le sujet pour une meilleure compréhension se poursuivent, en particulier pour la reconnaître quand elle n’est pas exprimée.
La représentation mentale de la douleur chronique (les états mentaux aversifs provoqués par les émotions causées par la douleur) serait chargée d’une valeur négative capable de transformer les états neuronaux (M. Fernandez-Salazar, « Cortical plasticity related to chronic pain in a continuous interaction of neuronal and mental processes », Cognitive Critique, vol. 8, 2013 (lire en ligne)).
« La douleur est dite chronique ou pathologique, lorsque la sensation douloureuse excède trois mois et devient récurrente.»
La douleur chronique est une maladie grave et invalidante. Les conséquences des douleurs chroniques sont autant organiques (hypertension artérielle secondaire, atrophie musculaire) que psychologiques, avec une modification comportementale pouvant aller de l’anxiodépression jusqu’à des troubles de la dépersonnalisation avec risque suicidaire accru (« Suicidal ideation, plans, and attempts in chronic pain patients: factors associated with increased risk » Pain 2004. Lire en ligne).
Plusieurs sociétés savantes, dont la Société française d’étude et de traitement de la douleur (SFETD), l’Association internationale d’étude de la douleur ou la Société internationale de neuromodulation, soulèvent l’importance de la douleur chronique dans la population générale; de 15 à 25 % de la population seraient victimes de douleurs chroniques.
Les douleurs chroniques sont principalement des douleurs neuropathiques dans le cadre de maladies générales avec une atteinte du système nerveux. Par exemple le diabète insulinique génère principalement une destruction des nerfs périphériques.
Sur le plan thérapeutique et en raison de l’atteinte organique et psychologique ou psychiatrique de la personne, une prise en charge multidisciplinaire est donc théoriquement nécessaire. Il faut casser un cercle vicieux dans lequel la douleur est le point de départ et qui doit être traitée avant ou pendant la prise en charge psychothérapeutique.
Une autre forme de douleur dite chronique est la « douleur cancéreuse » qui est liée soit au cancer lui-même soit aux conséquences des traitements, qui peuvent induire des douleurs neuropathiques ou compressives en fonction du mécanisme.
La douleur chronique requiert les efforts coordonnées d’une équipes de professionnels de la santé, ce qui implique typiquement médecins, psycho-cliniciens, physiothérapeutes, ergothérapeutes et infirmiers (livre : « Pain management: an interdisciplinary approach » Churchill Livingstone. (ISBN 0-443-05683-8)).
Psychologique
La psychothérapie cognitivo-comportementale (PCC) est efficace pour réduire les souffrances associées aux douleurs chroniques chez certains patients. La psychothérapie d’inspiration psychanalytique(P.I.P) peut également réduire les souffrances occasionnées par les douleurs chroniques, ces résultats positifs nécessitent néanmoins chez le patient un intérêt pour sa vie psychique et le processus d’introspection.
Médecines alternatives
La douleur est la principale raison pour laquelle les individus font appel à la médecine non conventionnelle. Une analyse sur 13 études dans le traitement haute qualité des douleurs par acuponcture conclut qu’il existe une petite différence dans les traitements qui n’incluent pas l’acuponcture.
Une revue de 2007 sur 13 études affirme que l’hypnose réduit la douleur dans certaines conditions.
L’homéopathie est une autre méthode thérapeutique utilisée par certains patients pour soulager la douleur. Le principe de similitude sur lequel se basent les prescripteurs les conduit à prescrire des substances comportant des caractéristiques thérapeutiques semblables à celles des douleurs des patients. Le médecin homéopathe s’attache en premier au diagnostic purement médical puis cherche à individualiser les symptômes propres au malade lui-même, les plus personnels, caractéristiques, dans sa manière de manifester sa maladie, qui conduisent à sélectionner les médicaments les plus semblables au cas. Contenu soumis à la licence CC-BY-SA. Source : Article Douleur de Wikipédia en français (auteurs)
Téchnique/méthode pouvant convenir (liste non exhaustive) :
- Pensée positive
- Témoignage dans l'article Etude sur la douleur chronique: lien entre la psychologie, la sociologie et les neurosciences.
- Témoignage dans l'article Quels sont les avantages du Tai-chi pour la santé?.
- Témoignage dans l'article La kinésiologie appliquée comme outil de diagnostic alternatif.
- Méditation de pleine conscience (Mindfulness)
- Jon Kabat-Zinn (professeur de médecine) en témoigne dans l'article : La méditation impacte positivement bon nombre de maladies et troubles.