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Harcèlement sur les réseaux sociaux, Louise s’est suicidée à 14 ans son papa se bat pour que ça ne se reproduise plus

Harcèlement sur les réseaux sociaux, Louise s’est suicidée à 14 ans son papa se bat pour que ça ne se reproduise plus

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Quelque 27% des élèves du secondaire ont déjà été insultés sur internet, un quart d’entre eux affirme avoir déjà proféré des insultes sur les réseaux sociaux. Ces statistiques inquiétantes ont été recensées en Fédération Wallonie-Bruxelles. Pour lutter contre le cyberharcèlement, une campagne baptisée le Téléphone de Louise a été lancée. Louise était une victime. Elle a mis fin à ses jours en 2014. Olivier Pierre et Anne Lutgen ont rencontré son papa.

« Ça, c’était le téléphone de ma fille Louise, et ce que vous voyez ici, ce sont quelques-uns des centaines de messages quelle recevait chaque jour. » Voici le message d’un papa qui espère faire bouger les choses modestement malgré la douleur persistante. En acceptant de prêter sa voix à ce clip, Bernard espère sensibiliser les jeunes victimes ou auteurs potentiels et leurs parents au phénomène du harcèlement par le biais des réseaux sociaux. « Il faut stopper ça. C’est des humains, c’est des enfants, c’est nos enfants, c’est des familles qui sont détruites. Je me sentais aussi concerné de faire ce genre de chose pour stopper cette machine infernale. Eux ils sont en pleine construction en plus, donc s’ils se construisent mal, qu’ils soient harceleurs ou harcelés ou spectateurs, c’est une mauvaise construction de départ », explique-t-il au micro d’Olivier Pierre pour le RTLinfo 19H.

Trop de victimes, trop de harceleurs

Louise a mis fin à ses jours en septembre 2014, le jour de la rentrée scolaire. Victime de harcèlement sur internet, elle avait 14 ans. Puis il y a eu Madison, puis Laura. Trop de victimes, trop de harceleurs. Près de la moitié des jeunes y seraient confrontés selon des études européennes. Avec le smartphone, le phénomène prend de l’ampleur, ce que Bernard a aussi constaté à l’hôpital où il suit une thérapie. « Là se retrouvent aussi tous ces jeunes qui ont fait des tentatives de suicide, ratées évidemment, mais qui auraient pu être réussies. Et ils en ont de plus en plus. Depuis trois ou autre ans, c’est très impressionnant », raconte-t-il.

Plusieurs initiatives sont en cours dans les écoles pour éduquer les jeunes aux dangers de l’internet. Cette campagne lancée dans les médias et sur les réseaux sociaux vient renforcer l’arsenal bien faible face au problème. L’engagement dans cette action contribue pour Bernard à poursuivre son travail de deuil.

Liens utiles :
Pour les parents

  • Le numéro vert « École et Parents » : 0800/95 580. Le numéro vert « École et Parents » pour les parents d’élèves qui sont témoins ou victimes de violence scolaire. Ce numéro d’appel est gratuit depuis la Belgique et accessible du lundi au vendredi de 9h à 13h.
  • Les Centres psycho-médico-sociaux (PMS) (voir l’annuaire des centres) : un lieu d’accueil, d’écoute et de dialogue où le jeune et/ou sa famille peuvent aborder les questions qui les préoccupent en matière de scolarité, d’éducation, de vie familiale et sociale, de santé, d’orientation scolaire et professionnelle, ….
  • Le service de la médiation scolaire : ces services ont pour mission de s’occuper des problèmes relationnels entre des élèves, entre des parents d’élèves et les membres du personnel, entre les membres du personnel et des élèves ou groupe classe. Tél: 02.690.83.69.
  • Les services d’aide à la jeunesse : les SAJ ont pour mission d’apporter une aide spécialisée aux jeunes en difficulté, aux personnes qui éprouvent des difficultés à remplir leur rôle de parents ainsi qu’aux enfants en danger, c’est à dire dont la santé ou la sécurité sont en danger ou dont les conditions d’éducation sont compromises.
  • La plateforme « Harcèlement à l’école » recense des ressources et des informations utiles pour les parents.
  • Prévention et gestion des violences en milieu scolaire – Guide pratique – 2e édition

Pour les enfants

  • www.103ecoute.be ou le numéro de téléphone 103 pour les enfants et ados victimes d’harcèlement. Ils peuvent contacter ce numéro en tout anonymat.
  • www.lecef.org. Les élèves du CEF se mobilisent contre le harcèlement à l’école. Ils ont tourné des vidéos comme outil de sensibilisation. Tu peux également les appeler au 02/414 15 11 ou envoyer un e-mail à cef.asbl@lecef.org
  • Harcèlement à l’école – dépliant à destination des élèves (pdf téléchargeable).
  • Le dépliant « Harcèlement à l’école – dépliant élèves : « À qui en parler » (2015) » est disponible gratuitement en téléchargement en cliquant ici (c’est un fichier .pdf). Tu es victime, témoin, auteur de harcèlement à l’école et tu ne sais pas à qui t’adresser pour demander de l’aide ? Ce dépliant est là pour toi.
  • www.stoplaviolence.net propose une solution ludique et innovante pour sensibiliser les jeunes à ce sujet tabou tout en leur donnant des clés pour agir.
  • www.gnoothi.com. Gnoothi est une application destinée à la tranche d’âge des 13-18 ans et qui a pour but de leur permettre de mieux se connaître mais surtout d’évaluer de manière positive celles et ceux avec qui ils sont en contact grâce aux petites étiquettes qui leur sont proposées.
  • Les Centres psycho-médico-sociaux (PMS) (voir l’annuaire des centres) : un lieu d’accueil, d’écoute et de dialogue où le jeune et/ou sa famille peuvent aborder les questions qui les préoccupent en matière de scolarité, d’éducation, de vie familiale et sociale, de santé, d’orientation scolaire et professionnelle, ….
  • Le service de la médiation scolaire : ces services ont pour mission de s’occuper des problèmes relationnels entre des élèves, entre des parents d’élèves et les membres du personnel, entre les membres du personnel et des élèves ou groupe classe. Tél: 02.690.83.69.
  • Les services d’aide à la jeunesse : les SAJ ont pour mission d’apporter une aide spécialisée aux jeunes en difficulté, aux personnes qui éprouvent des difficultés à remplir leur rôle de parents ainsi qu’aux enfants en danger, c’est à dire dont la santé ou la sécurité sont en danger ou dont les conditions d’éducation sont compromises.

Pour les membres du personnel de l’enseignement


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