Les enfants élevés de la façon mentionnée ci-dessous ont tendance à être plus heureux à l’âge adulte.
Les personnes qui étaient davantage dans la nature lorsqu’elles étaient enfants ont une meilleure santé mentale à l’âge adulte, selon l’étude[1].
Jouer dans le jardin, faire de la randonnée et simplement être dans la nature en tant qu’enfant sont tous liés à une diminution de la dépression et de l’anxiété plus tard.
Grandir dans un environnement naturel aide les gens à comprendre ses avantages.
Ceux qui n’ont pas été exposés à la nature pendant leur enfance sont moins susceptibles d’apprécier ses bienfaits à l’âge adulte, a également révélé l’étude.
Être dans la nature a été lié à une meilleure santé mentale et physique.
Malheureusement, 73 % des Européens vivent dans des zones urbaines avec peu d’accès aux espaces verts.
Alors que les populations du monde entier continuent de s’urbaniser, le nombre de personnes qui peuvent facilement sortir dans la nature est susceptible de diminuer.
L’étude a porté sur 3 585 personnes de tous âges dans quatre villes européennes.
On a demandé à tous à quelle fréquence ils sortaient dans la nature lorsqu’ils étaient enfants, que ce soit pour des activités utiles comme la randonnée ou simplement pour jouer dans le jardin.
Ceux qui n’avaient pas apprécié la nature dans leur enfance ne semblaient pas comprendre ses avantages, a déclaré Mme Myriam Preuss, la première auteure de l’étude :
Le résultat principal a montré qu’être plus dans la nature en tant qu’enfant était lié à une meilleure santé mentale à l’âge adulte.
Le Dr Mark Nieuwenhuijsen, co-auteur de l’étude, a déclaré :
- « De nombreux enfants en Europe mènent une vie à l’intérieur, il serait donc souhaitable de rendre les environnements extérieurs naturels disponibles, attrayants et sûrs pour qu’ils puissent y jouer.
- Nous appelons les décideurs politiques à améliorer la disponibilité des espaces naturels pour les enfants et des cours d’école vertes»
Références
[1] L’étude a été publiée dans le International Journal of Environment Research and Public Health (Preuss et al., 2019).
